Quand un investisseur a souscrit pour une obligation, l’émetteur doit lui remettre un coupon, qui est la rémunération à reverser à l’investisseur suite à son placement. Cet investissement est effectivement rémunéré en intérêt durant un échéancier défini à l’avance entre les deux parties. C’est exactement le cas d’un prêt d’argent auprès de l’émetteur, et pour lequel vous récoltez des intérêts. Il existe des coupons à taux zéro, c’est-à-dire que la rémunération est versée à échéance, et d’autres types de coupons que nous allons voir ci-dessous. Le type de coupon ne devrait pas tellement influencer sur la décision de placement, notamment pour l’investisseur.
Les types de coupons
Ils sont classés selon leur valeur. Le coupon fixe, et loin d’être le cas le plus fréquent, est très simplement un pourcentage fixe du nominal. Il est donc identique jusqu’à la fin de l’obligation. Le coupon variable ou révisable est calculé sur un indice de taux avec une marge, comme le cas de l’EURIBOR ou TEC10. Ensuite il y a les coupons à taux zéro ou encore obligations zéro-coupon. Il n’y a pas de coupons pour ce type d’obligation, mais des intérêts sont toutefois générés, du fait que leur dérivé est abaissé dû à l’émission. Sa valeur nominale se voit être remboursée à chaque échéance. Enfin, il y a le coupon « step-up », dans lequel le coupon varie selon un échéancier prévu à l’émission. C’est surtout dans les émissions privées, structurées ou de petites tailles qu’on retrouve ce type de coupon.
Les coupons et leur périodicité
Les coupons sont annuels en règle général. Mais ils peuvent être semi-annuels semi-annuels dans certains pays comme aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Donc les coupons sont payés deux fois par an.