Economie

Comment notre santé mentale affectera l’économie ?

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Alors que le pays commence à sortir de la pandémie de COVID-19, les économies d’État tentent de rouvrir pour aider les plus de 40 millions d’Américains qui ont déposé une demande de chômage et relancé des entreprises. Mais au fur et à mesure que les industries entament le lent voyage de retour à leur pleine puissance, il existe une variable souvent négligée tout aussi cruciale pour la réussite économique en temps de crise que les mesures de sécurité publique, la santé mentale collective du public.

Le spécialiste de l’enseignement en économie, David Axelrod, dont la recherche se concentre sur l’intersection de la santé mentale et du comportement économique, affirme que l’état mental de la société après des mois de traumatisme pourrait avoir un impact sur les décisions d’achat.

L’économie de l’esprit

D’un point de vue économique, la santé mentale est une forme de capital humain. Si nos expériences récentes sont difficiles et douloureuses, le processus peut prendre un certain temps. La récupération utilise une grande partie de la bande passante disponible de notre esprit, laissant moins d’espace pour la prise de décision dans d’autres domaines.

Voici l’impact de cette pandémie sur la santé mentale en anglais :

L’esprit fonctionne également selon un «principe de certitude», qui amène les gens à minimiser ou même à ignorer une grande partie de l’incertitude qui les entoure et à tenter de simplifier le monde autant que possible. En ces temps incertains, ces deux dynamiques peuvent s’unir pour créer un psychisme qui pourrait être plus opposé au risque dans tous les domaines de la vie, en particulier autour de l’argent.

Le cycle croissance-guérison

Le risque est essentiel à la croissance dans le cadre du «cycle de croissance et de guérison», un concept essentiel à l’élaboration des politiques économiques.

Le cycle comporte six phases: prendre le risque, ressentir la douleur, arrêter le traumatisme, guérir la blessure, affronter la peur et transformer l’esprit. La guérison des blessures au cours du cycle nécessite d’éviter la prise de risques.