Cybersecurité : Riot lève de nouveaux fonds pour son expansion en Europe et aux États-Unis
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Riot, start-up française qui propose une solution de cyber-protection des salariés, a levé lundi 30 millions de dollars auprès de Base10, Funders Club et l’Y Combinator. Ce nouveau financement lui permettra de développer davantage sa plateforme, de recruter de nouveaux collaborateurs et de se lancer à la conquête de l’Europe et des États-Unis.
Riot, une start-up française spécialisée dans la cybersécurité des employés, a annoncé le lundi 3 février une levée de fonds en série B de 30 millions de dollars (29,2 millions d’euros), menée par la société de capital-risque new-yorkaise Left Lane Capital, auprès de Base10, Funders Club et de l’Y Combinator, dont elle est issue.
Riot développe une plateforme SaaS de sensibilisation et de formation proactive
Fondée en 2020 par Benjamin Netter, Riot est une société qui développe une plateforme SaaS de sensibilisation et de formation proactive aux risques cyber. Intégrée dans l’infrastructure informatique des entreprises clientes, cette solution permet d’évaluer la posture de cybersécurité des salariés et les aider à être plus vigilants face à des attaques informatiques de plus en plus sophistiquées, avec l’irruption de l’intelligence artificielle.
Simulation d’une attaque pour évaluer le niveau de protection des employés
Pour sensibiliser les salariés aux risques cyber, Riot commence par des simulations d’attaque de type phishing sur le renouvellement d’un mot de passe Google. Cette action aide à établir un score de vulnérabilité et à évaluer le niveau de protection des équipes. En moyenne, 20 % des employés tombent dans le piège en cliquant sur le lien et en rentrant leur mot de passe.
Riot a conçu un compagnon virtuel nommé « Albert »
Riot propose cette simulation une fois par trimestre. Elle l’accompagne d’un programme de sensibilisation d’une trentaine de cours sur les bases de la cybersécurité pour combler les lacunes des collaborateurs. La start-up met aussi à disposition un « cyber compagnon » pour les employés. Nommé « Albert », cet assistant s’intègre directement dans des outils de communication interne en entreprise, comme Microsoft Teams, Slack et Google Chat.
Les salariés, principale porte d’entrée des hackers dans une entreprise
Albert transmet dès informations concrètes aux employés en temps et en heure. Cette fonctionnalité complique la tâche des hackers, qui exploitent les moindres failles des salariés pour pénétrer les systèmes d’information de l’entreprise. Les salariés étant la principale porte d’entrée des pirates, c’est une approche plutôt bien pensée.
L’Italie, l’Espagne et les États-Unis dans le viseur
Riot a déjà levé plus de 2 millions de dollars en seed à ses débuts, puis 12 millions de dollars début 2023. Avec les nouveaux fonds, la jeune pousse va enrichir son offre avec de nouveaux produits et recruter de nouveaux collaborateurs. Elle va surtout se lancer à la conquête de l’Europe, en particulier de l’Italie et de l’Espagne, des marchés prometteurs où elle possède de petites équipes.
Riot revendique 1500 sociétés clientes
Par la suite, Riot va s’attaquer aux Etats Unis où elle possède déjà des attaches. En parallèle, la start-up s’adressera davantage aux grands comptes et aux petites entreprises. Actuellement, elle est plutôt sur le segment des sociétés comprenant entre 200 et 2000 salariés. Riot revendique plus d’un million de salariés utilisant sa solution et 1500 sociétés clientes. Parmi lesquelles Mistral AI, Le Monde, Swile et Intercom.